L'interview d'Alexandre Le Mer

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Le député PS du Calvados, Arthur Delaporte, se confronte aux annonces du Premier ministre François Bayrou concernant la nécessité de trouver 40 milliards d'euros d'économies supplémentaires dans le budget 2026.

Alors que François Bayrou appelle les Français à une "prise de conscience" et à "l'effort", Arthur Delaporte dénonce avec véhémence une "instrumentalisation" du sujet de la dette publique, visant selon lui à "réduire le périmètre de l'État" et des services publics. Le député socialiste estime que ces économies devraient plutôt être réalisées en supprimant les "cadeaux fiscaux" accordés aux plus riches ces dernières années, comme la suppression de l'ISF ou de la taxe d'habitation.

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Léon Deffontaines revient d'abord sur l'incident impliquant des journalistes du magazine Frontières à l'Assemblée nationale, soulignant les tensions entre les élus et les médias. Il commente ensuite les décisions économiques imprévisibles du président américain Donald Trump et leurs répercussions en Europe. Enfin, il salue l'annonce du président Macron de reconnaître prochainement l'État de Palestine, tout en appelant à aller plus loin pour une paix durable au Moyen-Orient.

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Dans cet épisode, la députée socialiste Céline Hervieu critique la réforme du mode de scrutin pour les élections municipales dans les trois plus grandes villes de France, la qualifiant de "manœuvre électorale" des macronistes, soutenus par la France Insoumise et le Rassemblement National, visant à "déstabiliser" le scrutin parisien. Elle dénonce les alliances entre ces partis pour des intérêts politiques. Céline Hervieu aborde aussi les tensions à l'Assemblée nationale avec des journalistes accusés de "fichage" et de harcèlement. Enfin, elle présente une loi pour encadrer les fonds d'investissement dans les crèches privées, soulignant les dérives et la nécessité de garantir la sécurité des enfants.

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Dans cet épisode, Alexandre Le Mer reçoit Charles Fournier, député écologiste, pour discuter des zones à faibles émissions (ZFE). Charles Fournier défend leur utilité pour la qualité de l’air, tout en reconnaissant des erreurs dans leur mise en œuvre. Il appelle à les adapter plutôt que les supprimer, avec plus d'accompagnement pour les plus modestes, des dérogations et un meilleur accès aux transports. Un débat nuancé sur une transition écologique juste.

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Dans cet épisode, Alexandre Le Mer reçoit Aurélie Trouvé, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis et présidente de la Commission des Affaires Économiques de l'Assemblée Nationale. Alors que les marchés boursiers connaissent une forte baisse suite aux tensions commerciales déclenchées par Donald Trump, Aurélie Trouvé apporte un éclairage avisé sur les enjeux et les solutions à mettre en place pour protéger les consommateurs et l'économie française.

La députée critique la double approche du gouvernement français et de l'Europe, oscillant entre l'impérialisme de Trump et le néolibéralisme de Macron. Elle plaide pour un "protectionnisme solidaire" régulant les marchés financiers, protégeant les entreprises françaises et coopérant avec d'autres pays pour des accords gagnant-gagnant, à l'opposé du libre-échangisme de l'Union Européenne.

Aurélie Trouvé alerte sur le risque de récession en France face à ces tensions commerciales. Elle propose de taxer les géants du numérique comme les GAFAM et de favoriser les produits locaux dans les marchés publics.

L'invitée revient aussi sur la mobilisation citoyenne organisée par La France Insoumise et les écologistes contre l'extrême droite, affirmant que cette manifestation a rassemblé une "grande réponse populaire" face aux menaces du Rassemblement National sur les valeurs républicaines.

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Dans "L'interview d'Alexandre Le Mer", la députée écologiste Marie-Charlotte Garin discute de la condamnation de Marine Le Pen à 5 ans d'inéligibilité, qualifiée de "chasse aux sorcières" par Le Pen. Garin défend le rôle de la justice et critique la "trumpisation" de la politique française. Elle appelle à rétablir la valeur de la parole politique et à réagir aux mesures protectionnistes de Trump. Elle évoque aussi sa proposition de loi sur le non-consentement dans la définition du viol, adoptée en première lecture.

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Dans cet épisode, Alexandre Lemaire discute avec Pascal Savoldelli, sénateur du Val-de-Marne, de sa proposition de loi pour enrayer la spéculation immobilière. Savoldelli propose d'encadrer les prix du foncier pour faciliter la construction de logements sociaux et l'accession à la propriété. Il explique que le foncier représente 41% du coût des logements sociaux, rendant l'acquisition difficile pour les ménages modestes. Son texte vise à instaurer un prix de référence pour réguler le foncier et aider les maires à construire plus de logements sociaux.

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Dans "L'interview d'Alexandre Le Mer", Karima Deli, conseillère régionale et candidate à la tête des Écologistes, discute des enjeux politiques français. Elle aborde l'indépendance de la justice, la moralisation de la vie politique et la protection des magistrats. Elle souhaite une "écologie populaire" et défend l'urgence climatique. Pour 2027, elle appelle à un "sursaut réel" sur les questions environnementales, industrielles et sociales.

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Dans « L’interview d’Alexandre Le Mer », Martin Garagnon, porte-parole d’Ensemble pour la République, réagit à l’inéligibilité de Marine Le Pen. Il défend l’indépendance de la justice, rappelant que les juges appliquent la loi votée par les parlementaires. Il critique les réactions du RN et appelle à un débat démocratique. Un épisode éclairant sur les enjeux juridiques et politiques autour de cette affaire.

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Stéphane Vojetta revient sur sa proposition de loi visant à libérer des logements sociaux en renforçant les critères d’attribution. Face à l’obstruction de LFI, il compte présenter une version améliorée intégrant les suggestions reçues. Malgré les critiques sur le manque de logements, il défend des mesures utiles à court terme. Il réagit aussi à l’inéligibilité de Marine Le Pen, y voyant un moment de clarté politique pour les électeurs.

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Natalia Pouzyreff, députée des Yvelines, analyse la situation en Ukraine. Elle commente les récentes déclarations de Donald Trump menaçant d'imposer de nouvelles sanctions à la Russie. La députée évoque également les risques de déstabilisation dans les pays voisins comme la Moldavie, à l'approche des élections. Elle partage son point de vue sur les intentions de Poutine et les scénarios possibles pour la suite du conflit.

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Le sénateur Olivier Henno analyse la position de la France dans le conflit ukrainien, plaidant pour une souveraineté française et européenne. Il insiste sur le maintien des sanctions contre la Russie et la promotion de la paix. Il évoque aussi un déploiement en Ukraine en cas d'accord de paix. Olivier Henno souligne l'alliance entre Macron et Starmer, et les efforts européens pour renforcer la défense. Enfin, il propose des améliorations pour les contrôles dans les crèches françaises.

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Géraldine Bannier, députée MODEM de la 2e circonscription de la Mayenne, souligne qu'un jeune sur trois âgé de 16 à 19 ans ne lit plus pour ses loisirs, une tendance préoccupante. Elle évoque des initiatives comme le quart d'heure de lecture à l'école et le Pass Culture, regrettant la suppression de la part collective du Pass Culture. Géraldine insiste sur l'importance de la lecture pour la démocratie et appelle à une mobilisation de toute la société, des politiques aux médias, pour redonner le goût de la lecture aux jeunes.

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Le sénateur écologiste Thomas Dossus analyse les prévisions économiques sombres pour la France. Avec la publication prochaine des comptes nationaux, le gouvernement fait face à un défi de taille pour respecter son objectif de déficit public. Thomas Dossus propose une taxe sur le patrimoine des ultra-riches afin de contribuer au redressement des finances publiques, une mesure qui divise la classe politique. Une discussion éclairante sur les enjeux budgétaires et fiscaux auxquels le pays est confronté.

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Pierre-Yves Bournazel affirme son rôle central dans la lutte contre la criminalité à Paris. Il propose que le juge pénal puisse prononcer des peines d'expulsion pour les individus condamnés pour trafic de drogue, une mesure déjà appliquée dans certaines villes. Il insiste sur l'étude individuelle de chaque cas pour éviter de pénaliser injustement des familles entières.

Pierre-Yves Bournazel développe sa vision d'une lutte sans relâche contre les « criminels » qui mettent en place un « système extrêmement dangereux ». Il promet de créer une cellule municipale dédiée à la lutte contre l'occupation criminelle des logements sociaux, avec une meilleure coordination entre bailleurs sociaux, police, justice et préfecture. Il s'engage également à interdire tout relogement dans le parc social pour les individus condamnés pour trafic de drogue.

Au-delà de ces mesures de fermeté, Pierre-Yves Bournazel veut s'attaquer aux causes du problème en améliorant la qualité de vie à Paris. Il évoque la nécessité de désendetter la ville, d'investir dans les écoles, les transports en commun et la sécurité, tout en favorisant l'accès au logement et la lutte contre la vie chère.

Loin de se présenter comme un simple opposant à l'équipe municipale en place, Pierre-Yves Bournazel se positionne comme un candidat rassembleur, prêt à convaincre les Parisiens de la nécessité d'un « changement positif » pour la capitale. Avec une équipe de 360 citoyens experts à ses côtés, il entend faire émerger de nombreuses idées innovantes au cours de sa campagne.

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Mme Amrani condamne fermement l'agression antisémite contre un rabbin à Orléans et attend que la justice agisse. Elle nie les accusations d'antisémitisme contre La France Insoumise, soulignant l'importance de ne pas tomber dans les pièges de l'extrême droite. Elle salue la mobilisation citoyenne contre le racisme et l'islamophobie, regrettant que certains médias ne préservent pas cette unité.

Sur l'écrivain Boualem Sansal, menacé en Algérie, elle appelle à la diplomatie plutôt qu'aux déclarations tonitruantes. Enfin, concernant l'inéligibilité potentielle de Marine Le Pen, elle affirme respecter la décision de la justice, fondement de l'État de droit.

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Alexandre Lemaire analyse les défis du gouvernement, notamment le financement des retraites. Malgré les efforts du Premier ministre, il estime difficile de revenir sur l'âge de départ à 64 ans, jugé nécessaire pour la pérennité du système. Il propose de répartir le temps de travail différemment et de considérer la pénibilité des métiers.

Il qualifie la réforme des retraites de "réforme maudite" en raison des tensions qu'elle suscite, mais appelle à une approche responsable. Il aborde également l'appel d'Éric Lombard aux investisseurs privés pour financer le réarmement face à la menace russe, visant à recapitaliser l'industrie de la défense française.

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Selon Michaël Taverne, député RN du Nord,, la situation est grave et il est urgent d'agir. La proposition de loi en discussion à l'Assemblée Nationale rassemble un large consensus politique, mais les moyens pour y parvenir font débat. Michaël Taverne défend ardemment ce "texte de la dernière chance", malgré les critiques de l'opposition de gauche qui juge certaines mesures liberticides.

L'élu RN dénonce sans détour la corruption au sein des plus hautes sphères de l'État, une réalité qu'il faut, selon lui, affronter pour l'éradiquer. Il plaide pour le déploiement massif de scanners dans les ports et aéroports, une mesure jugée insuffisante par la gauche.

Michaël Taverne accuse ses collègues insoumis de contradiction, réclamant plus de moyens tout en s'opposant au texte de loi. Un échange musclé qui montre combien le sujet du narcotrafic divise la classe politique.

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Alma Dufour (LFI) critique vivement la proposition russe de cessez-le-feu en Ukraine, limitée aux infrastructures énergétiques. Pour elle, Poutine reste inflexible. Elle dénonce aussi les liens Trump-Kremlin.

Elle juge la riposte française face à l'Algérie, qui refuse le retour de ses ressortissants dangereux, inadaptée. Elle prône le dialogue.

Sur le voile dans le sport, elle s'oppose à l'interdiction, contrairement à Darmanin et Retailleau.

Enfin, elle déplore l'hypocrisie de la loi sur le narcotrafic, qui néglige les causes profondes du trafic. Elle alerte sur la situation économique critique en Seine-Maritime, appelant à soutenir les PME.

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Paul Midi explique en détail le fonctionnement d'un fonds souverain, s'inspirant notamment de l'exemple réussi de la Norvège. Il souligne que ce type de fonds, alimenté par des placements financiers dans des entreprises, permet de générer des revenus substantiels pouvant être réinvestis dans l'économie nationale.

L'invité aborde ensuite la question épineuse du financement d'un tel fonds, dans un contexte de dette publique élevée. Il propose une approche progressive, combinant l'emprunt et la contribution volontaire des Français, convaincus de l'importance de cet effort de défense. Paul Midi insiste sur la nécessité de distinguer la "bonne dette", celle qui finance des investissements d'avenir, de la "mauvaise dette", celle qui alimente le train de vie quotidien.

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Dans cet épisode, le député LFI Aurélien Lecoq critique la diplomatie d'Emmanuel Macron concernant l'Ukraine. Il déplore que la France soit écartée des négociations de paix entre Kiev et Washington, plaidant pour un "non-alignement" et une sortie de l'OTAN. Il dénonce un accord qui favoriserait le "pillage des ressources ukrainiennes" et l'augmentation des dépenses militaires européennes. Lecoq appelle à manifester le 22 mars contre un gouvernement qu'il accuse de suivre "l'agenda de l'extrême droite".

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Alexandre Le Mer reçoit Philippe Ballard, porte-parole du Rassemblement National et député de l'Oise. Au menu : les enjeux de la guerre en Ukraine et le rôle que la France pourrait jouer dans un éventuel processus de paix.

Philippe Ballard, représentant de l'opposition, fait connaître la position ferme de Marine Le Pen : hors de question de soutenir l'adhésion rapide de l'Ukraine à l'Union Européenne. Un point de désaccord majeur avec le gouvernement français.

Alors que le président Macron met en garde contre la menace russe, Philippe Ballard nuance et accuse le chef de l'État de "jouer avec les peurs". Selon lui, la menace islamiste reste la priorité en France, et il faut relativiser le danger représenté par la Russie. Mais l'invité reconnaît néanmoins la nécessité de renforcer la défense nationale et les dépenses militaires.

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Dans cet épisode, le député Frédéric Petit, élu par les Français d'Europe centrale et orientale, partage son éclairage sur les enjeux géopolitiques autour de la guerre en Ukraine. Alors que les frappes russes se poursuivent, il analyse les signaux contradictoires envoyés par Moscou et Washington, qui semblent vouloir renouer le dialogue.

Installé en Pologne, Frédéric Petit connaît bien la région et les tensions qui l'agitent depuis des siècles. Il revient sur la nature du conflit, opposant deux visions antagonistes : d'un côté, le modèle européen de coopération, de l'autre, les prétentions impérialistes de la Russie. Il souligne que la menace ne se limite pas à l'Ukraine, s'étendant aux pays baltes, à la Moldavie et même à la Finlande.

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La députée Caroline Yadan réagit à la publication d'un livre pour enfants qui efface complètement l'État d'Israël au profit de la Palestine. Elle explique que ce livre, édité au Liban, est toujours en vente dans de grandes librairies françaises malgré les nombreuses alertes. Selon elle, ce contenu est gravement problématique car il nie l'existence d'Israël et peut alimenter l'antisémitisme chez les jeunes lecteurs. La députée a saisi les autorités compétentes pour faire retirer ce livre du marché.

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Alexandre Le Mer reçoit le député centriste Guillaume Kasbarian pour discuter de sa proposition de loi visant à faciliter l'ouverture de cafés et bars en zone rurale. Alors que le nombre de bistrots en France a été divisé par cinq ces dernières décennies, le parlementaire explique les enjeux de cette initiative pour revitaliser les campagnes.

Tout au long de l'entretien, Guillaume Kasbarian souligne le rôle essentiel des cafés et bars de village dans la vie sociale et le dynamisme des communes rurales. Véritables lieux de rencontre et de multiservices, ces commerces permettent de recréer du lien entre les habitants et de lutter contre la désertification des campagnes. Le député défend ainsi l'idée de réautoriser la création de licences 4, qui autorisent la vente d'alcools forts, afin de rendre ces projets plus viables économiquement.

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C'est un débat politique tendu qui se tient à l'Assemblée nationale autour de la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.

L'invitée d'Alexandre Le Mer est Constance Le Grip, députée Ensemble pour la République et rapporteure d'une proposition de résolution visant à exiger la libération immédiate de Boualem Sansal, détenu arbitrairement par le régime algérien depuis plus de trois mois.

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Alexandre Le Mer reçoit Roger Vicot, député socialiste du Nord et co-rapporteur de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le narcotrafic en France. Alors que le pays vient de connaître une saisie record de 10 tonnes de cocaïne dans le port de Dunkerque, représentant une valeur de 320 millions d'euros, l'urgence d'agir contre ce fléau est plus que jamais d'actualité.

Roger Vicot explique les principales mesures de ce texte transpartisan, qui fait suite à un rapport sénatorial alarmant sur l'asymétrie entre les moyens des narcotrafiquants et ceux de l'État. La création d'un Parquet National Anticriminalité Organisée, doté d'une vision globale sur l'ensemble des trafics, permettra une meilleure coordination des efforts. La possibilité d'enjoindre les suspects à justifier leur train de vie et leur patrimoine est également une avancée majeure pour resserrer le filet autour des trafiquants.

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Dans cet épisode, Alexandre Le Mer reçoit Martin Garagnon, porte-parole de Renaissance, pour discuter des tensions géopolitiques autour de la guerre en Ukraine. Ils analysent les déclarations du Premier ministre français et les réactions européennes face aux menaces du président américain Donald Trump envers l'Ukraine. Ils évoquent également les initiatives diplomatiques d'Emmanuel Macron pour tenter de trouver une issue pacifique au conflit, ainsi que les risques d'une escalade militaire qui pourrait impliquer d'autres pays de la région.

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Le député La France Insoumise Aurélien Saint-Oul analyse les enjeux de la défense européenne face à la guerre en Ukraine. Il aborde les questions de l'autonomie européenne par rapport à l'OTAN et aux États-Unis, ainsi que les moyens militaires nécessaires pour soutenir l'Ukraine. Une discussion approfondie sur les évolutions géopolitiques en cours et leurs conséquences pour la sécurité européenne.

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Dans "L'interview d'Alexandre Le Mer", le député Renaissance Stéphane Vojetta, qui accompagne Emmanuel Macron au Portugal, souligne l'importance du président français sur la scène internationale, particulièrement appréciée par les partenaires européens. Il évoque la préoccupation des Français expatriés pour la stabilité européenne face à l'agression russe en Ukraine. Vogetta s'inquiète des tensions commerciales avec les États-Unis et condamne fermement l'eurodéputée Rima Hassan pour ses propos sur le Hamas. Il appelle également à réviser les accords franco-algériens de 1968, jugeant insuffisante la coopération algérienne actuelle.

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Le député Olivier Becht, invité d'Alexandre Le Mer, analyse les tensions croissantes entre la France et l'Algérie suite à l'attentat de Mulhouse commis par un Algérien sous OQTF. Il propose des solutions pragmatiques pour expulser les étrangers considérés comme dangereux, au-delà des simples renvois vers leur pays d'origine. Un éclairage essentiel sur les enjeux de l'immigration et de la sécurité en France.

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Dans cet épisode, le député Bruno Fuchs, président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, analyse les résultats de la visite du président français Emmanuel Macron à la Maison-Blanche. Il évalue l'impact des positions divergentes entre l'Europe et les États-Unis sur la résolution du conflit en Ukraine. Il aborde également les enjeux économiques et sécuritaires qui se profilent derrière les négociations de paix.

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Le député RN Guillaume Bigot lève le voile sur les zones d'ombre de l'aide publique au développement de la France. Membre de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, il partage les résultats d'une mission d'évaluation budgétaire qu'il a menée, révélant des pratiques surprenantes et questionnant l'efficacité de ces dépenses.

D'emblée, Guillaume Bigot pointe du doigt la difficulté de retracer l'utilisation de ces fonds, estimés à une quinzaine de milliards d'euros annuels. Il explique que le contrôle parlementaire est "extrêmement délicat" en raison de l'enchevêtrement des circuits de financement, entre aides bilatérales, multilatérales, dons et prêts. La Cour des comptes elle-même a relevé ces problèmes de traçabilité, amenant les parlementaires à réclamer depuis plusieurs années la mise en place d'une commission d'évaluation, enfin annoncée par le ministre des Affaires étrangères.

L'invité poursuit en donnant des exemples concrets de ces dépenses opaques. Ainsi, il révèle que la France finance des équipements dans les Comores, alors que le département français de Mayotte manque cruellement d'infrastructures de base comme des écoles ou des hôpitaux. De même, il pointe du doigt les versements importants à des pays comme l'Algérie ou des régions en conflit comme le Sahel, malgré des relations diplomatiques tendues.

Au-delà de ces constats, Guillaume Bigot remet en question la justification souvent avancée de l'aide au développement comme moyen de maîtriser l'immigration. Selon lui, seulement 1% de ces dépenses y sont consacrées, et les études montrent même que le développement économique peut dans certains cas favoriser l'émigration. Il plaide donc pour un moratoire sur ces aides, le temps de mieux en comprendre les enjeux et d'en améliorer le contrôle.

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Amandine Reitz, directrice des ressources humaines Europe du groupe iCIMS, lève le voile sur une tendance surprenante du marché de l'emploi en France. Selon une étude récente menée par son entreprise, deux tiers des candidats à l'embauche ont moins de 25 ans, un chiffre nettement supérieur à la moyenne européenne.

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Le sociologue Serge Guérin analyse un nouveau phénomène : des grands-parents qui choisissent de ne pas garder régulièrement leurs petits-enfants. Cette tendance ne traduit pas un désintérêt familial, mais reflète l'évolution des modes de vie des seniors actifs. Les retraités d'aujourd'hui, investis dans diverses activités (sport, bénévolat, travail), souhaitent préserver leur liberté tout en maintenant des liens de qualité avec leurs petits-enfants. La solidarité familiale persiste mais s'adapte, privilégiant des relations enrichissantes basées sur l'échange plutôt que sur une obligation de garde systématique.

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Dans cet épisode, le sénateur Michel Savin, à l'origine d'une proposition de loi visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives, est interrogé. Il explique les motivations de ce texte, qui a été largement adopté au Sénat malgré les vives critiques de l'opposition. Le débat autour de cette mesure, qui vise à préserver la laïcité dans le sport, est analysé en détail.

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Alexandre Le Mer reçoit Jean-Pierre Couteron pour discuter des propositions de deux députés visant à légaliser le cannabis et dépénaliser partiellement la cocaïne. Le ministre de l'Intérieur s'y oppose fermement. Jean-Pierre Couteron souligne l'importance de la prévention et d'une approche globale, tout en mettant en garde contre les risques pour les jeunes. Il insiste sur l'éducation et le développement de compétences psychosociales pour lutter contre les addictions et le trafic de drogue.

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Alexandre Le Mer s'entretient avec Yves Puget, directeur de la rédaction du magazine LSA, spécialisé dans l'actualité de la grande distribution. Ils discutent d'une proposition de loi visant à revenir sur l'interdiction des super-promotions sur les produits d'hygiène et de beauté. Yves Puget analyse les enjeux de cette mesure, entre pouvoir d'achat des consommateurs et préservation de l'emploi dans ce secteur. Il partage son point de vue sur la pertinence de prolonger ou non cette réglementation mise en place il y a deux ans.

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Brice Augras, fondateur de BZHunt, alerte sur les cyberattaques touchant toutes les entreprises. Il souligne que beaucoup d'organisations, surtout publiques, restent vulnérables malgré les risques croissants. Les pirates ciblent souvent le "facteur humain" via des emails malveillants. Pour se protéger, il déconseille de payer les rançons et recommande aux TPE/PME d'utiliser les ressources gratuites de l'ANSSI pour former leurs équipes et renforcer leur sécurité.

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Alexandre Le Mer échange avec Jean-Laurent Cassely sur l'évolution des bars tabac en France. Ces lieux, emblématiques mais marginalisés en ville, s’adaptent en diversifiant leurs activités pour survivre, devenant des "couteaux suisses" dans les zones rurales. En ville, ils affrontent la concurrence des coffee shops, attirant une clientèle plus aisée. Jean-Laurent Cassely plaide pour préserver leur essence tout en les modernisant pour rester des espaces de sociabilité face à la digitalisation croissante des interactions.

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Le député Guillaume Gouffier-Valente défend une proposition de loi pour renforcer la sûreté dans les transports en commun. Malgré une baisse des vols et agressions, le niveau reste élevé et de nouveaux risques émergent, comme la détention d'armes blanches. Le texte propose d'élargir les pouvoirs des agents de sécurité, incluant palpations et saisies d'objets dangereux. Il prévoit aussi des sanctions accrues pour l’abandon de bagages et l’autorisation du taser. Enfin, l’expérimentation des caméras algorithmiques pourrait être prolongée.

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Dans cet épisode, le psychothérapeute Didier Pleux analyse la ghettossori, un détournement de la méthode Montessori où certains parents, dépassés par l’éducation positive, basculent vers des pratiques plus autoritaires. Invité par Alexandre Le Mer, il explique comment trouver un équilibre entre bienveillance et autorité, sans tomber dans les excès. Il invite les parents à privilégier le bon sens plutôt que les dogmes et à adapter leur approche aux besoins réels de leur enfant. Un échange éclairant qui replace l’éducation au cœur du pragmatisme et de l’écoute.

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Dominique Chargé, président de la Coopération agricole française, alerte sur la chute inquiétante de la balance commerciale agricole : divisée par trois depuis 2010 (12 à 4 milliards d’euros), la France est passée du 2ᵉ au 6ᵉ rang mondial des exportateurs. Concurrencés par des pays comme la Russie ou le Kazakhstan, les secteurs clés (céréales, produits laitiers, vins) souffrent du climat, des tensions géopolitiques et des pertes de marchés (Chine, États-Unis). Pire : les importations augmentent, réduisant la part des produits français dans l’alimentation, menaçant la souveraineté alimentaire. Dominique Chargé évoque aussi les négociations tendues entre distributeurs, industriels et agriculteurs, compliquées par la concentration de la grande distribution (4 acteurs dominants) et les incertitudes fiscales. Malgré le budget adopté, il craint un affaiblissement supplémentaire de la compétitivité agricole. Un état des lieux alarmant.

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Le Dr Emmanuel Ricard, porte-parole de la Ligue contre le cancer, alerte sur les dangers de l’aspartame, classé "possible cancérogène" par l’OMS. Il dénonce son omniprésence dans l’alimentation et l’influence des lobbys industriels. Avec Foodwatch et Youka, la Ligue lance une pétition pour son interdiction en Europe. Un échange éclairant sur les enjeux de santé publique liés à cet édulcorant controversé.

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L’épisode met en lumière la hausse des prix des assurances avec Olivier Moustakakis, cofondateur d’Assureland.com. Il analyse les causes de cette inflation, comme les catastrophes naturelles et la hausse des coûts de construction, avec des augmentations dépassant 10% en 2023. Certaines communes proposent des assurances municipales pour alléger la facture, mais leur viabilité reste incertaine. Son conseil clé : comparer les offres pour optimiser son budget face à cette flambée des prix.

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Le Dr Adel Louafi, secrétaire général du Syndicat national de chirurgie plastique, alerte sur la montée inquiétante de fausses praticiennes en esthétique sur les réseaux sociaux. Depuis 2-3 ans, des « injectrices » ou « cosmétologues » illégales proposent des actes chirurgicaux (liposuccions, etc.) dans des conditions dangereuses (matériel non stérile, salons, cuisines), malgré l’interdiction légale. Leurs vidéos TikTok/Instagram, truquées, séduisent des victimes exposées à des infections graves, parfois hospitalisées en réanimation.

Le syndicat va déposer des plaintes contre ces pratiques, menaçant aussi la crédibilité d’une profession réglementée depuis 2005 en France. Le Dr Louafi appelle à la vigilance : privilégier des professionnels certifiés et éviter les propositions sur les réseaux sociaux. Un enjeu crucial mêlant santé publique, régulation numérique et protection des consommateurs.

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Alexandre Le Mer reçoit Renaud Kayanakis, expert des télécoms au sein du cabinet SIA Partners, pour discuter de l'évolution des forfaits mobiles en France.

Ensemble, ils abordent la tendance des opérateurs à proposer des forfaits toujours plus généreux en data, sans pour autant baisser les prix. Renaud Kayanakis explique que cette stratégie est avant tout un outil de marketing permettant d'éviter une guerre des prix destructrice de valeur. Tous les grands opérateurs s'y sont mis, se copiant les uns les autres pour proposer toujours plus de gigas.

Mais cette course aux données illimitées n'a-t-elle pas de limites ? L'expert télécom rassure en expliquant que la consommation moyenne des Français est encore largement en deçà des plafonds proposés. Seuls quelques utilisateurs intensifs, notamment chez les 15-24 ans, risquent de réellement consommer ces 150 ou 200 gigas mensuels. Pour la majorité, ces offres généreuses en data sont surtout un argument de vente.

L'interview explore également l'historique du modèle des forfaits mobiles en France, qui s'est imposé face à une facturation à la consommation. Un modèle qui, selon Renaud Kayanakis, présente l'avantage de sécuriser la facture pour l'utilisateur, même si certains consomment moins que le plafond.

Enfin, l'expert partage quelques conseils pour bien choisir son forfait mobile, en fonction de ses usages et de sa zone de couverture, mais aussi de son niveau d'engagement. Car si les prix ne baissent pas, les consommateurs ont désormais plus de liberté pour changer d'opérateur.

Un épisode passionnant qui lève le voile sur les stratégies marketing des opérateurs télécoms, tout en donnant des clés pour bien naviguer dans cette jungle des forfaits mobiles.

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Émilie Maillard analyse l’évolution des habitudes de consommation en France. Malgré la baisse de l’inflation, les prix restent élevés (+21% depuis 2022), freinant la reprise. Les consommateurs réduisent leurs achats et privilégient l’essentiel, limitant le gaspillage. Certaines enseignes spécialisées s’en sortent mieux, mais les ménages aux revenus les plus faibles doivent faire des choix drastiques. Selon Maillard, un retour aux prix pré-Covid est illusoire.

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Marine Gatineau-Dupré, présidente de l'association Porte mon nom et à l'origine du collectif Les Liens en Sang, nous plonge au cœur d'un combat essentiel pour faire évoluer une loi datant de 1805 qui oblige les enfants à subvenir aux besoins de leurs parents, même lorsque ces derniers ont été maltraitants durant leur enfance.

Avec une empathie et une détermination palpables, Marine Gatineau-Dupré nous partage les témoignages poignants de nombreuses personnes qui se retrouvent dans cette situation intenable, contraintes de payer pour des parents qui n'ont jamais assumé leur rôle. Elle souligne que cette loi touche un enfant sur deux, révélant l'ampleur du problème et la nécessité urgente d'une réforme.

Grâce au soutien du sénateur Renaissance Xavier Iacovelli, Marine Gatineau-Dupré et son équipe ont travaillé sur une proposition de loi visant à renverser la charge de la preuve. Désormais, ce serait aux parents de prouver leur bienveillance, et non plus aux enfants maltraités de démontrer les abus subis. Une avancée majeure qui permettrait de mettre fin à cette "double peine" et de redonner aux victimes la possibilité de tourner la page sur un passé douloureux.

Au-delà de ce combat juridique, l'invitée soulève également la nécessité de repenser en profondeur le système de retraite et de vieillesse, afin de ne plus laisser ce fardeau aux enfants. Une réflexion globale sur les enjeux de solidarité intergénérationnelle qui résonne avec force dans notre société.

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Dans cet épisode de L’interview d’Alexandre Le Mer, Christelle Oberholz, présidente de l’UNIDEC, alerte sur la fraude massive à l’examen du code de la route. Ce phénomène, désormais généralisé, implique des techniques comme la corruption de surveillants ou l’achat de codes en ligne, permettant à des candidats d’obtenir le sésame sans les compétences requises.

Oberholz dénonce les risques pour la sécurité routière, soulignant que ces fraudes sont souvent découvertes lors de l’examen pratique, entraînant des refus de permis. Elle propose des solutions, comme un retour à une organisation centralisée de l’examen et des sanctions plus sévères contre les centres impliqués. Un entretien percutant sur un enjeu crucial pour la sécurité de tous.

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Clarisse Magnin, la directrice générale du cabinet de conseil McKinsey France aborde l'impact économique de la baisse de la natalité en France.

Les chiffres de la natalité en France sont au plus bas depuis plus d'un siècle, et une étude de McKinsey révèle des projections démographiques sombres pour les décennies à venir. Clarisse Magnin explique que la France, bien que mieux lotie que certains de ses voisins européens, n'échappe pas à ce phénomène de dénatalité, qui touche désormais la plupart des grandes économies mondiales, y compris des pays comme la Chine et l'Inde.

Avec un taux de fécondité bien en deçà du seuil de renouvellement des générations, la France fait face à un vieillissement accéléré de sa population. Cela se traduit par une proportion grandissante de personnes âgées, par rapport à la population active. Clarisse Magnin souligne les défis que cela pose pour les entreprises, qui devront s'adapter pour attirer, retenir et développer les compétences dans un contexte de raréfaction de la main-d'œuvre.

Elle évoque également les répercussions sur le système des retraites, un sujet déjà très sensible pour le gouvernement. Avec une population active qui diminue, le financement des pensions devient un défi de taille.

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Dans cet épisode, Alexandre Le Mer reçoit Guillaume Garraud, député de Mayenne, pour parler de la nouvelle loi fixant un ratio minimum de soignants par patient. Fruit d’un travail transpartisan, cette réforme vise à améliorer la qualité des soins et les conditions de travail du personnel hospitalier. Actuellement, certains services comptent un infirmier pour 14 patients, un chiffre alarmant. La loi prévoit des ratios adaptés localement par la Haute Autorité de Santé. Malgré un coût initial de 7 milliards d’euros, ces mesures pourraient réduire les complications et attirer davantage de professionnels, répondant ainsi à la crise du secteur.

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Alexandre Le Mer s'entretient avec la députée écologiste Marie-Charlotte Garin, co-rapporteure d'une mission parlementaire visant à préciser la définition pénale du viol. Ensemble, ils abordent les lacunes de la loi actuelle et les propositions de la députée pour y remédier.

Tout d'abord, Marie-Charlotte Garin explique que la loi actuelle, qui définit le viol comme une pénétration sexuelle commise par contrainte, violence, menace ou surprise, ne couvre pas de nombreux cas où les victimes se trouvent dans un état de sidération les empêchant de réagir et de manifester leur non-consentement. Elle souligne que dans 70% des cas, les victimes de viol se trouvent dans cet état de paralysie, rendant difficile pour les juges de caractériser les critères légaux.

La députée détaille alors les quatre axes principaux de la proposition de loi qu'elle a déposée avec la présidence de la délégation aux droits des femmes. Le premier est d'introduire explicitement la notion de non-consentement dans la définition du viol, permettant ainsi au juge d'aller au-delà des critères actuels de violence et de contrainte. Le deuxième est de préciser que le consentement doit être apprécié au regard des circonstances et des vulnérabilités potentielles de la victime, comme dans le cas d'une relation d'autorité.

Marie-Charlotte Garin explique que cette évolution de la loi donnera aux juges un outil supplémentaire pour poursuivre davantage de cas, alors que 73% des plaintes pour viol sont aujourd'hui classées sans suite. Elle précise cependant que cette réforme devra s'accompagner de moyens accrus pour la justice et la formation des magistrats, afin de véritablement passer d'une «culture du viol» à une «culture du consentement».

L'invitée revient également sur l'affaire des viols de Mazan, qui a fait le tour du monde et l'a confortée dans la nécessité de faire évoluer la loi. Elle souligne que la société semble prête à ce changement, le débat ayant pris une ampleur importante suite à cette affaire médiatisée.

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Alexandre Le Mer reçoit Leïla Chaouachi, pharmacienne et fondatrice d’un centre sur les agressions facilitées par substances. Chaque année, des médicaments comme les somnifères ou le GHB, indétectables, sont détournés pour commettre des agressions, notamment sexuelles. L'Agence du médicament agit en rendant ces substances plus identifiables. Leïla Chaouachi évoque aussi des affaires comme le procès des viols de Mazan, révélant l'ampleur du phénomène. Elle appelle à une prise de conscience collective et des solutions systématiques pour lutter contre ce fléau.

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Tous les ans, le Forum économique mondial de Davos réunit les dirigeants du monde entier. C'est l'occasion pour le cabinet de conseil et d'audit PWC de publier sa 28e enquête annuelle sur le climat mondial des chefs d'entreprise. Patrice Morot, président de PWC pour la France et le Maghreb, dévoile les principaux enseignements de cette étude passionnante.

Tout d'abord, les chefs d'entreprise se montrent plutôt optimistes quant à l'évolution de l'économie mondiale, avec 60% d'entre eux qui se disent confiants. Cependant, cette confiance est nettement plus mesurée en France, où seulement 24% des dirigeants se disent optimistes. Une différence qui s'explique notamment par un climat d'instabilité perçu par les patrons français, ce qui pourrait freiner leurs investissements à l'avenir.

Malgré ce bémol, la France reste une destination attractive pour les investissements, se classant 6e dans le top 10 des pays où les dirigeants du monde entier prévoient d'investir dans les 12 prochains mois. Un signe encourageant, même si Patrice Moreau alerte sur un risque de décrochage si cette instabilité perdure.

Au-delà de ces considérations géopolitiques, l'enquête de PWC met en lumière deux enjeux majeurs auxquels les entreprises sont confrontées : l'intelligence artificielle (IA) et la transition écologique. 🤖💚

Concernant l'IA, les chefs d'entreprise en perçoivent chaque année un peu plus le potentiel. Plus de la moitié d'entre eux s'attendent d'ailleurs à des gains de productivité et de performance grâce à cette technologie dans les 12 prochains mois. Mais son intégration soulève encore des défis, notamment en matière de qualité des données, d'adoption à grande échelle et de confiance. Un défi de taille pour les dirigeants, conscients que l'IA est désormais une révolution incontournable.

Quant à la lutte contre le changement climatique, elle s'impose également comme un enjeu de survie pour les entreprises. Près de 4 dirigeants sur 10 estiment que s'ils ne font pas évoluer leur modèle d'affaires pour s'inscrire dans une transition écologique, leur entreprise risque de disparaître. Un constat qui pousse les investisseurs à encourager les efforts de durabilité, même si cela réduit la rentabilité à court terme. Car la pérennité des entreprises est désormais intimement liée à leur capacité à relever ces défis environnementaux.

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Alors que TikTok a été interdit aux États-Unis sous la présidence de Joe Biden, son rétablissement semble désormais sur la table avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Pourquoi ce revirement ? Quels sont les enjeux géopolitiques et économiques qui se cachent derrière cette décision ? 🌐

Dans cet épisode d'actualité, Alexandre Le Mer reçoit Fabrice Epelboin, entrepreneur, professeur à Sciences Po et spécialiste des réseaux sociaux, pour faire la lumière sur cette affaire.

Tout d'abord, Fabrice Epelboin explique pourquoi TikTok a été considéré comme une menace pour la sécurité nationale américaine sous la présidence de Joe Biden. Avec ses 170 millions d'utilisateurs aux États-Unis, soit un Américain sur deux, l'application chinoise serait un outil d'espionnage et d'influence pour Pékin. La quantité astronomique de données collectées permettrait en effet de comprendre et d'influencer le comportement des utilisateurs, notamment à des fins politiques.

Mais au-delà de TikTok, c'est toute la question de la souveraineté numérique qui est en jeu. Car comme le souligne Fabrice Epelboin, Facebook, Twitter ou Instagram représentent eux aussi des menaces similaires, en étant liés de près ou de loin aux services de renseignement américains. Une situation qui interroge sur la capacité des démocraties à préserver leur indépendance face à la puissance des géants du numérique.

Dès lors, le revirement de Donald Trump, qui souhaite rétablir l'accès à TikTok aux États-Unis en exigeant un actionnariat américain, soulève de nombreuses questions. S'agit-il d'une manœuvre politique visant à séduire les jeunes électeurs ? Ou d'une volonté de garder la mainmise sur un outil de soft power stratégique ? 🤔

Au-delà des enjeux de sécurité nationale, Fabrice Epelboin revient également sur la dimension psychologique et culturelle de cette guerre de l'influence numérique entre la Chine et les États-Unis. Un affrontement qui rappelle les anciennes luttes d'influence entre les superpuissances, mais qui se joue désormais sur le terrain des réseaux sociaux et du contrôle des données.

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Dans cet épisode de L’interview d’Alexandre Le Mer, Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’Observatoire CTLM, aborde les défis de la transition vers la mobilité électrique en France. Une enquête CSA révèle que 75% des Français jugent irréaliste l’interdiction des voitures thermiques neuves d’ici 2035, critiquant l’instabilité des politiques publiques (du diesel à l’électrique).

Le défi est double : industriel (passer de 2% à 100% de ventes électriques d’ici 2035) et sociétal (près de 2/3 des Français restent à convaincre). Les réticences concernent le coût, la complexité des aides à l’achat et la hausse des prix de l’électricité. Pourtant, l’électrique offre des avantages économiques et environnementaux. Cet épisode éclaire les obstacles et les solutions pour une transition réussie vers une mobilité verte.

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Alexandre Le Mer accueille Guillaume Guenec, chargé de plaidoyer pour l'ONG Portes Ouvertes, qui vient présenter les résultats de l'index mondial de persécution des chrétiens. Un constat alarmant : 380 millions de chrétiens dans le monde font face à de hauts niveaux de persécution et de discrimination en raison de leur foi.

Au fil de l'entretien, Guillaume Guenec brosse un tableau sombre de la situation, avec des épicentres de violence notamment en Afrique subsaharienne, au Moyen-Orient et en Asie. Le Nigeria, l'Inde et la Corée du Nord figurent parmi les pays les plus hostiles aux chrétiens. Dans ces régions, les églises sont interdites, les fidèles pris pour cible, parfois tués, violés ou déplacés de force.

Les causes de ces persécutions sont multiples : radicalisation religieuse, conflits armés, nationalisme exacerbé. Et malgré les engagements internationaux en faveur de la liberté de culte, la communauté internationale peine encore à endiguer efficacement ce phénomène. Portes Ouvertes, présente sur le terrain, alerte et plaide pour que des actions concrètes soient menées pour protéger ces 380 millions de chrétiens persécutés à travers le monde

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Vous pensiez que vos publications sur les réseaux sociaux ne concernaient que vos amis ? Détrompez-vous ! Depuis le 1er janvier 2025, l'administration fiscale peut désormais avoir accès à vos contenus publics sur Facebook, Instagram et autres plateformes. Votre avocat spécialisé en droit des nouvelles technologies, Maître Constantin Pavleas, lève le voile sur cette nouvelle pratique et explique comment le fisc peut utiliser vos données personnelles pour détecter la fraude.

Découvrez comment l'intelligence artificielle épaulera les agents du fisc dans cette traque des contribuables présumés fraudeurs. Soyez rassurés, il existe des garde-fous et la Commission nationale informatique et libertés veille au grain. Mais jusqu'où ira cette surveillance ? Le fisc pourra-t-il vraiment vous ficher en fonction de vos activités en ligne ?

Plongez dans les rouages de cette nouvelle ère numérique où le moindre de vos posts sur les réseaux sociaux peut se retourner contre vous. Maître Pavleas vous éclaire sur vos droits et les recours possibles face à cette collecte massive de données personnelles.

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Alors que l'épidémie de grippe sévit en France, Alexandre Le Mer reçoit le Pr. Bruno Lina, chef du service de virologie à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. Ensemble, ils décryptent les raisons pour lesquelles cette épidémie est si virulente cette année, et quelles sont les meilleures façons de s'en prémunir.

Le Pr. Lina explique d'abord que plusieurs souches de virus circulent simultanément, ce qui contribue à accroître l'ampleur de l'épidémie. Certaines de ces souches, comme le virus A H3N2, touchent plus particulièrement les personnes âgées, augmentant ainsi le risque de formes graves nécessitant une hospitalisation.

Face à cette situation, le Pr. Lina insiste sur l'importance de respecter à nouveau les gestes barrières, comme le port du masque, le lavage régulier des mains et l'utilisation de mouchoirs en papier. Ces mesures simples mais efficaces permettent de freiner la propagation du virus, quel qu'il soit.

L'expert aborde également la question de la vaccination antigrippale. Bien que toujours possible, il est désormais trop tard pour se faire vacciner et avoir un réel impact sur l'épidémie en cours. Le Pr. Lina regrette d'ailleurs le faible taux de vaccination, qui pourrait pourtant permettre de mieux contrôler la situation.

Autre sujet préoccupant : la saturation de nombreux hôpitaux, qui ont dû activer le plan blanc face à l'afflux de patients. Le Pr. Lina y voit le signe d'une fragilité du système hospitalier, mais aussi d'un manque de prévention efficace, contrairement à ce qui a pu être mis en place pour la bronchiolite du nourrisson.

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Christian Converse, secrétaire général de la Coordination Rurale, exprime l'urgence de cette rencontre, soulignant que les problèmes des agriculteurs n'ont que trop tardé à être pris en compte. Il énumère deux revendications prioritaires : obtenir les mêmes règles européennes que dans les autres pays, et mettre fin aux contrôles excessifs qui ciblent les exploitations agricoles plutôt que les produits importés non conformes.

Le représentant syndical ne mâche pas ses mots, dénonçant le sentiment d'être traités comme des «voyous» lors de récentes actions. Il rappelle notamment avoir été placé en garde à vue la semaine précédente, jugeant ce traitement injuste comparé à celui réservé à d'autres manifestants. Christian Converse espère que cette rencontre marquera un «début de rentrée politique» plus favorable à l'agriculture.

Au-delà des problèmes de trésorerie et des crises récurrentes, le porte-parole de la Coordination Rurale insiste sur la nécessité d'avoir une meilleure visibilité sur l'avenir. Selon lui, revoir les règles européennes et cibler davantage les contrôles sur les produits importés permettrait déjà de redonner de la compétitivité à certaines filières agricoles.

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Alexandre Le Mer accueille Edouard Filias, PDG de l'agence de communication JIN. Avec la sortie prochaine de son manuel de survie à l'IA, Edouard Filias nous plonge au cœur de cette technologie qui s'immisce de plus en plus dans notre quotidien.

Qu'est-ce que l'intelligence artificielle et comment fonctionne-t-elle ? Quels sont les domaines d'application de l'IA et les promesses qu'elle porte, notamment dans le secteur de la santé ? L'IA est-elle une menace pour l'emploi ou au contraire une opportunité ? Edouard Filias répond à ces questions avec pédagogie et recul.

Au-delà des enjeux technologiques, c'est aussi la question de l'éthique et de la régulation de l'IA qui est abordée. Comment s'assurer que cette technologie ne soit pas utilisée à notre insu et dans un but purement lucratif ? Comment en faire un outil au service de l'Homme et de son épanouissement ?

Enfin, Edouard Filias nous donne un aperçu de ce que sera l'IA dans 5 ans, en 2030. Une IA plus fine, plus personnalisée, qui nous libérera des tâches ingrates pour nous permettre de nous épanouir pleinement. Mais jusqu'où ira cette évolution ? L'Homme saura-t-il garder le contrôle face à des machines de plus en plus intelligentes ?

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Alors que les États-Unis s'apprêtent à accueillir de nouveau Donald Trump à la Maison-Blanche, Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, a annoncé la fin de la modération et du fact-checking sur les plateformes Facebook, Instagram et WhatsApp. Une décision qui soulève de nombreuses interrogations quant à ses conséquences sur le débat public et la lutte contre la désinformation en ligne.

Dans cet épisode, Alexandre Le Mer reçoit Fabrice Eppelboin, entrepreneur, professeur à Sciences Po et spécialiste des réseaux sociaux, pour décrypter cette annonce fracassante. Ensemble, ils analysent les tenants et aboutissants de cette mesure, qui marque un tournant majeur dans la gestion des contenus en ligne.

Qu'est-ce que le fact-checking et la modération sur les réseaux sociaux ? Pourquoi Mark Zuckerberg a-t-il décidé d'y mettre fin ? Quels seront les impacts de cette décision sur la visibilité des contenus politiques, notamment ceux des mouvements d'extrême-gauche et d'extrême-droite ? Le cadre légal européen, à travers le DSA, sera-t-il en mesure de résister face à cette offensive américaine en faveur d'une liberté d'expression sans limites ? Autant de questions auxquelles Fabrice Eppelboin apporte un éclairage précieux, dans un entretien captivant et sans concession.

Au-delà des aspects techniques et juridiques, cet épisode soulève également des enjeux fondamentaux de société : où se situe la ligne entre liberté d'expression et désinformation ? Quelle est la responsabilité des plateformes numériques dans la préservation du débat public ? Faut-il craindre l'avènement d'un nouveau "Wild West" numérique, où la vérité serait noyée sous les fake news ?

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Philippe Coy, président des buralistes, dénonce les violences croissantes contre les commerçants de proximité. Les braquages de bureaux de tabac se multiplient, souvent avec une extrême violence. Les 23 000 buralistes de France vivent dans la peur constante d'agressions. Philippe Coy attribue cette violence à la hausse du prix du tabac, faisant des cigarettes un "produit de luxe" convoité par les malfrats. Ces attaques ont un lourd impact financier et moral. Philippe Coy appelle à une mobilisation urgente des pouvoirs publics pour renforcer la sécurité des commerces et sanctionner fermement ces actes. Il a saisi le nouveau ministre de l'Intérieur pour évoquer cette préoccupation et attend des mesures concrètes pour protéger les buralistes et leurs clients.

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Selon l'Observatoire Intercap de l'Immobilier, présenté par Olivier Buget (Boitimo), le marché immobilier montre des signes encourageants pour 2025. Après une année 2023 difficile, 2024 marque un tournant avec une reprise des compromis de vente dans plusieurs grandes villes. Les prix baissent en moyenne de 4% au niveau national (jusqu'à -11% à Nantes), tandis que les taux d'intérêt sont passés de 4,5% à environ 3%. Les délais de vente se réduisent également, témoignant d'une reprise d'activité. Seuls les biens énergivores peinent encore à trouver acquéreurs. Ces conditions favorables laissent présager une année 2025 dynamique pour l'immobilier.

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Capital et Europe 1 publient un numéro spécial sur les investissements pour 2025. La spécialiste Mireille Weinberg analyse l'impact de l'instabilité politique sur les marchés financiers et propose plusieurs stratégies d'investissement. Elle recommande de diversifier les portefeuilles d'actions vers les marchés européens et américains, tout en conservant des actions françaises. Pour l'immobilier, elle souligne l'opportunité d'achat en résidence principale grâce à la baisse des taux. Les placements traditionnels (Livret A, LEP, assurance-vie) restent conseillés pour sécuriser l'épargne. L'or et les crypto-monnaies sont également évoqués comme options spéculatives.

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Alors que François Bayrou tente de former un gouvernement d’union nationale, l’opposition, menée par LFI et son député Aurélien Lecoq, rejette cette initiative, qualifiant les consultations de « mascarade grotesque ». Lecoq va plus loin, appelant à la démission du président Macron et évoquant une possible élection présidentielle anticipée.

Les tensions s’exacerbent autour de l’éventuel recours au 49-3 pour contourner le Parlement, alimentant les critiques. Parallèlement, la gestion d’une catastrophe à Mayotte expose les fragilités de l’État.

Entre appels à l’unité et discours radicaux, cet épisode plonge au cœur des joutes politiques et d’un contexte de crises multiples.

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Alors que la France affronte de multiples urgences politiques, économiques et sociales, le nouveau Premier ministre François Bayrou peine à définir clairement son cap et son gouvernement. Alexandre Le Mer s'entretient avec André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale.

André Chassaigne critique l'adoption du budget 2024, qu'il juge insuffisant pour sortir de la crise. Il pointe également les maladresses de François Bayrou et s'inquiète de la situation humanitaire à Mayotte, appelant à une réponse rapide de l'État et à l'aide internationale.

Avec les travaux parlementaires suspendus jusqu'au 13 janvier, André Chassaigne insiste sur l'urgence de nommer un gouvernement et de prendre des mesures économiques et sociales. Sceptique quant à un changement de cap avec Bayrou, il écarte l'idée d'une participation communiste à un gouvernement de coalition, envisageant plutôt une motion de censure si Bayrou ne demande pas la confiance de l'Assemblée.

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François Bayrou, nouveau Premier ministre, fait face à des défis majeurs pour former un gouvernement et construire une majorité stable dans une Assemblée nationale divisée. Olivier Henno, secrétaire général de l’UDI, souligne la nécessité d’une transition vers une politique de coalition, alors que Bayrou doit gérer des crises urgentes, comme la situation humanitaire à Mayotte. Son choix controversé d’assister à un conseil municipal à Pau suscite des critiques. Sur des dossiers clés tels que le déficit public et l’immigration, Bayrou devra éviter les tensions et favoriser la co-construction. La déclaration de politique générale prévue le 14 janvier sera cruciale.

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Aurélien Taché, député LFI du Val-d'Oise, explique le choix des Insoumis de boycotter les consultations menées par François Bayrou pour former un gouvernement d'union. Leur refus d’un « pacte de non-censure » s’inscrit dans une stratégie claire : proposer une alternative politique sans compromissions avec le camp macroniste.

Fidèles à leurs engagements de 2022, les Insoumis rejettent toute collaboration qui trahirait leurs électeurs. Taché évoque toutefois une possible convergence future, à condition que Bayrou opère un vrai changement de cap. Il aborde aussi la perspective d’une candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2027, tout en rappelant l’ouverture du mouvement à d'autres figures.

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Après quatre Premiers ministres en un an, Richard Ramos, proche de François Bayrou, estime que ce dernier apportera la stabilité nécessaire en formant un gouvernement rassembleur, au-delà des clivages partisans. Cependant, des obstacles subsistent, notamment les lignes rouges posées par certains partis comme le Parti socialiste.

François Bayrou devra également gérer des sujets urgents : la crise à Mayotte après le cyclone Shido et l'accord commercial avec le Mercosur, qui inquiète les agriculteurs français. Richard Ramos, avec sa fine analyse, offre un éclairage passionnant sur les défis à venir pour François Bayrou, un entretien incontournable pour comprendre l'avenir politique de la France.

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À la suite de la chute du gouvernement d'Élisabeth Barnier, l'attente se concentre sur le nom du prochain Premier ministre et la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale. Dans cet épisode, Martin Garagnon, porte-parole de Renaissance, analyse cette période charnière aux côtés d'Alexandre Le Mer. Avec une Assemblée nationale fragmentée et sans majorité stable, les enjeux sont majeurs : formation d’un gouvernement, négociations sur le budget, et éventuelle coalition élargie au-delà de l’arc républicain. Un éclairage précieux sur les défis de la stabilité politique et la quête d'unité nationale pour Emmanuel Macron à un moment décisif pour l’avenir de la France. 🇫🇷

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L'actualité politique en France se concentre sur la nomination du nouveau Premier ministre, après la démission de Michel Barnier. Alexandre Le Mer reçoit Léon Desfontaines, porte-parole du Parti communiste, qui insiste sur l'importance que le futur Premier ministre vienne de la gauche et s'engage à abroger la réforme des retraites. Il critique également la France Insoumise pour son refus de dialoguer avec l'Élysée. Léon Desfontaines appelle la gauche à se réinventer pour reconquérir les électeurs de l'extrême droite et évoque les tensions politiques actuelles.

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Alexandre Le Mer enquête sur les pratiques trompeuses des industriels agroalimentaires à l'approche de Noël. Accompagné d'Audrey Maurice de Foodwatch, il dévoile les arnaques à l'étiquette dans les supermarchés. Le foie gras contient des nitrites controversés, les accompagnements de fête sont vendus à des prix exorbitants, et les recettes toutes prêtes manquent de transparence. Même les chocolats de Noël affichent des saveurs inexistantes. Foodwatch fait pression pour améliorer les produits, mais appelle à la vigilance des consommateurs face à l'inflation et aux artifices marketing. Écoutez cet épisode pour découvrir les secrets des arnaques de Noël.

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Alexandre Le Mer s'entretient avec Philippe Le Guillou, ancien proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris. Il nous livre un témoignage poignant sur les défis auxquels font face les établissements scolaires en matière de laïcité.

Après avoir été menacé de mort en février dernier pour avoir demandé à une élève d'ôter son voile islamique, Philippe Le Guillou a dû prendre sa retraite anticipée pour assurer sa sécurité. Un épisode traumatisant qui l'a conduit à prendre la parole pour alerter sur les dangers qui guettent la laïcité à l'école.

Au fil de l'entretien, il décrit avec précision les formes que prend cette remise en cause de la laïcité : des élèves refusant d'enlever leurs signes religieux, des parents contestant le contenu des cours, ou encore des enseignants préférant fermer les yeux par peur des représailles. Un phénomène qui, selon lui, gagne du terrain dans certains établissements, malgré le soutien affiché de l'Éducation nationale.

Philippe Le Guillou appelle ainsi ses anciens collègues à ne pas fléchir face à ces défis, et à continuer de défendre avec fermeté les valeurs de la République. Un message fort dans un contexte où la laïcité fait l'objet de nombreuses attaques, notamment après les tragiques événements récents liés à l'enseignement.

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Le politologue et ancien conseiller ministériel Brice Socol offre une analyse perspicace des relations tumultueuses entre Emmanuel Macron, le Parlement et les Français.

Alors que la France se réveille sans successeur désigné à Michel Barnier, l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron la veille a suscité de nombreuses interrogations. Brice Socol décrypte avec finesse la posture adoptée par le président, qui semble s'inscrire dans un "rapport de force et de défiance" avec les institutions et les citoyens.

Depuis le début de son mandat, Macron a en effet entretenu une relation complexe avec les Français, marquée notamment par les mouvements des Gilets jaunes et la réforme des retraites. Socol souligne que le président n'a pas fait de mea culpa et a plutôt tenté de reporter la responsabilité sur les Français et les parlementaires.

Cette dynamique s'inscrit dans une tendance plus large, où la politique nationale apparaît déconnectée des réalités locales. Selon l'ouvrage co-écrit par Socol, "Parlons-nous tous la même langue ?", les Français ont le sentiment que les politiques publiques n'ont plus d'impact concret sur leur quotidien. Ils se tournent davantage vers les élus locaux, qui semblent plus à l'écoute de leurs préoccupations.

Parmi ces préoccupations, on retrouve notamment le malaise dans les services publics, en particulier à l'hôpital et à l'école, ainsi que les questions d'immigration et de sécurité. De manière plus globale, les Français expriment un sentiment de déclin de la France, notamment sur ces sujets qui étaient autrefois une source de fierté nationale.

Cet épisode offre un éclairage passionnant sur les fractures qui traversent la société française et la difficulté du pouvoir à y répondre. 🤔 Nul doute que les auditeurs y trouveront matière à réflexion et à discussion.

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Alexandre Le Mer s'entretient avec Guillaume Prévost, délégué général du groupe de réflexion Vers le Haut, spécialisé en éducation. Le constat est alarmant : les élèves français sont à la traîne en mathématiques, se classant avant-derniers parmi les pays de l'OCDE. Malgré des réformes et un nombre d'heures de maths élevé, le niveau stagne.

Guillaume Prévost identifie trois raisons à cette situation : une formation insuffisante des enseignants, un enseignement trop théorique et déconnecté des réalités pratiques, et une école souvent éloignée des familles. Il mentionne la méthode de Singapour, qui utilise des objets concrets pour l'apprentissage des nombres, comme une piste à explorer.

Malgré ce constat, Prévost reste optimiste, soulignant l'importance de l'implication des parents. Cet épisode invite à réfléchir aux solutions innovantes pour améliorer l'enseignement des mathématiques en France.

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Alexandre Le Mer reçoit Sylvain Péterlongo, kinésithérapeute et membre du collectif No Fake Med, pour discuter des dangers de l'ostéopathie chez les nourrissons. L'Académie de médecine alerte sur le recours fréquent à cette pratique malgré le manque de preuves sur ses bénéfices et ses risques. Péterlongo explique que l'ostéopathie peut être plus nuisible qu'utile pour les bébés, surtout face aux pleurs et troubles digestifs. Il met en garde contre cette médecine alternative non prouvée et dénonce le "syndrome de KISS", un diagnostic inventé. Il critique également la publicité pour l'ostéopathie dans les maternités, soulignant que les ostéopathes ne sont pas réglementés. Bien que l'ostéopathie puisse aider les adultes, Péterlongo insiste sur son inutilité et ses dangers pour les bébés. Il encourage les parents à passer du temps avec leur enfant plutôt que de recourir à des soins non prouvés. Cet épisode invite à l'esprit critique et à la méfiance envers les recommandations non scientifiques, essentiel pour le bien-être des bébés.

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Arnaud Benedetti, professeur associé à Paris Sorbonne, analyse la situation politique française marquée par la mise en danger du gouvernement Barnier suite à deux motions de censure soutenues par le Rassemblement National et la gauche. Cette crise pourrait entraîner la chute du gouvernement, un événement rare sous la Cinquième République. Arnaud Benedetti explore les scénarios possibles, tels que la formation d'un nouveau gouvernement ou la dissolution de l'Assemblée Nationale. Il souligne également les similitudes avec l'instabilité de la Quatrième République, interrogeant la stabilité actuelle des institutions françaises.

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Alexandre Le Mer discute avec Aurélien De Meaux, PDG d'Electra, une start-up spécialisée dans les bornes de recharge pour véhicules électriques. Demeaux souligne le paradoxe français : malgré une production électrique abondante, une partie est exportée au lieu d'électrifier les transports. Il voit l'électrification comme un levier de croissance, réduisant les coûts de carburant et les importations de pétrole. Les véhicules électriques émettent moins de CO2 que les thermiques. Electra déploie des bornes de recharge rapide, essentielles pour la transition écologique.

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Alexandre Le Mer reçoit Nicolas de Belfont, expert en intelligence artificielle au Boston Consulting Group, pour discuter des avancées de ChatGPT, deux ans après son lancement. Bien que la France se distingue en IA, elle reste derrière des pays comme le Royaume-Uni et le Canada en termes d’investissements dans les infrastructures.

L’IA transforme le travail en automatisant certaines tâches et en simplifiant d’autres, mais Nicolas de Belfont rassure : elle crée de nouveaux métiers, comme l’ont fait les ordinateurs et internet. Cependant, l’intelligence artificielle reste limitée, notamment dans la créativité et la conscience humaine.

Un échange éclairant sur les enjeux, promesses et défis de cette révolution technologique.

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Alexandre Le Mer dévoile un sondage IFOP sur la répartition idéale des dépenses publiques selon les Français. Priorités : réduire la dette et les impôts, et augmenter les budgets pour la défense, police et justice, au détriment du social. Divergences marquées entre électorats : Renaissance, LR, RN partagent une vision similaire, tandis que le Nouveau Front Populaire privilégie un modèle plus social. Un aperçu des attentes citoyennes pour la politique budgétaire future, révélant les grands enjeux du prochain quinquennat.

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Vous approchez de la retraite et souhaitez vieillir confortablement chez vous ? C’est le défi que relèvent de plus en plus de Français. Mais à quel coût ? Selon Benjamin Zimmer, directeur de Silver Alliance, bien vieillir à domicile coûte en moyenne 1 260 € par mois, bien moins que les 2 300 € nécessaires en EHPAD.

Cependant, ces coûts varient avec l’âge et l’état de santé : après 85 ans, les dépenses peuvent dépasser 2 000 € par mois. Heureusement, des aides comme la prime ADAPT peuvent alléger la facture. Les auxiliaires de vie représentent une part importante du budget, même si certains frais, comme les télécommunications, diminuent.

Benjamin Zimmer recommande d’anticiper en adaptant son logement ou en déménageant pour accéder à des services de proximité. Une bonne préparation permet de vieillir sereinement chez soi tout en préservant son patrimoine. Suivez ses conseils pour bien préparer votre retraite ! 🏡

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Michel Kahn, président de l'IREF, la Fédération des Réseaux Européens de Franchise et de Partenariat, répond aux questions d'Alexandre Le Mer.

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Êtes-vous au courant que de plus en plus d'enseignes françaises sont la cible de vols massifs de données personnelles ? Dans cet épisode, Alexandre Le Mer reçoit Vincent Brouette, expert en systèmes d'information à l'école de commerce KEDGE, pour nous éclairer sur ce phénomène inquiétant.

Ensemble, ils explorent les raisons derrière cette recrudescence d'attaques, qui touchent des entreprises comme SFR, EFRI, Boulanger, Picard ou encore Auchan. Selon Vincent Brouette, les cybercriminels ciblent en priorité le maillon le plus faible de la chaîne : l'utilisateur. Grâce à des techniques d'hyper-individualisation et de phishing sophistiquées, ils parviennent à soutirer des informations sensibles comme des numéros de cartes bancaires ou des identifiants.

Mais ce n'est pas tout ! Les pirates ont mis en place une véritable économie souterraine autour de ces données dérobées. Certains les revendent sur le dark web à prix d'or, tandis que d'autres les utilisent pour mener des attaques encore plus ciblées et lucratives. Un véritable « business » à l'échelle industrielle, qui nécessite des moyens techniques et humains considérables.

Face à cette menace grandissante, les autorités françaises peinent à suivre le rythme. Malgré les efforts de sensibilisation de l'ANSSI, de nombreuses entreprises présentent encore des failles de sécurité béantes, comme le manque de chiffrement des données. Une course-poursuite sans fin, qui risque de s'intensifier avec l'arrivée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la cybercriminalité.

Mais les auditeurs ne sont pas non plus démunis ! Vincent Brouette leur prodigue des conseils précieux pour détecter si leurs données personnelles ont été compromises et se protéger contre les attaques à venir. Une émission captivante qui met en lumière les enjeux cruciaux de la sécurité numérique 🔒

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Élie Korchia, président du Consistoire Central de France, répond aux questions d'Alexandre Le Mer.

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Le Black Friday suscite chaque année débats et scepticisme. Alexandre Le Mer reçoit Romain Gavache, directeur France du comparateur Le Dénicheur, pour analyser les tendances et éviter les pièges.

Points clés :

• Méfiez-vous des fausses promos : Certains commerçants gonflent les prix avant les réductions, même si cette pratique reste marginale.

• Astuces pour de vraies bonnes affaires : Fixez un budget, établissez une liste précise, comparez les offres et consultez l’historique des prix plutôt que les pourcentages de réduction.

• Restez vigilant : Si le Black Friday est la période où les prix baissent le plus, toutes les promotions ne sont pas avantageuses.

Cet épisode fournit des conseils pratiques pour éviter les pièges et maximiser vos achats pendant cette période. 🔍

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Dans cet épisode, Alexandre Le Mer s'entretient avec Antoine Valentin, maire LR de Saint-Jouard (Haute-Savoie), sur les défis des élus locaux lors du 106e Congrès des maires.

Malgré une popularité qui reste élevée selon un sondage IFOP, la confiance envers les maires varie selon la taille des communes et l'affiliation politique. Antoine Valentin critique les coupes budgétaires imposées aux collectivités, alors que l'État délègue de nouvelles missions sans en fournir les moyens. Il souligne la difficulté de gérer avec un budget limité tout en restant au service des citoyens.

Malgré ces obstacles, Antoine Valentin est déterminé à se représenter, motivé par l'impact concret de ses actions. Il attend du Premier ministre « plus de marge de manœuvre » pour aider les communes à remplir leurs missions.

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Marc Lhermitte, associé au sein du cabinet EY, répond aux questions d'Alexandre Le Mer.

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Maëlle Bernier, porte-parole de MeilleurTaux.com, analyse en détail les conséquences de la décision du Premier ministre Michel Barnier d'augmenter les frais de notaire dès 2025.

Alors que le marché immobilier connaissait une dynamique positive depuis la rentrée, cette annonce risque de refroidir les ardeurs des acheteurs, notamment les primo-accédants qui peinent déjà à financer ces coûts annexes. En effet, Maëlle Bernier explique que même une augmentation de 1 000 à 1 500 euros peut s'avérer insurmontable pour de nombreux ménages, qui doivent déjà "racler les fonds de tiroir" pour boucler leur budget.

De plus, cette mesure pourrait compromettre la reprise observée ces derniers mois, les acquéreurs potentiels étant susceptibles d'être découragés par cette "douche froide". La baisse des taux d'intérêt, qui avait permis de redonner du pouvoir d'achat, risque d'être annihilée par cette nouvelle taxe.

Au-delà de l'aspect financier, l'intervenante souligne également l'impact psychologique négatif que cette décision pourrait avoir sur les Français, alors que le gouvernement semblait jusque-là sensible à la problématique de l'accession à la propriété.

Avec ses analyses pertinentes et son expertise du marché, Maëlle Bernier offre aux auditeurs une vision éclairée des enjeux de cette mesure pour le secteur de l'immobilier.

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Alexandre Le Mer s'entretient avec Nicolas Pouvremonti, directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie, pour analyser les chiffres record de l'immigration dans les pays de l'OCDE en 2022.

Alors que l'OCDE a enregistré 6,5 millions de nouveaux immigrés l'année dernière, soit une hausse de 10% par rapport à 2021, la France se classe au 6e rang des pays d'accueil avec près de 300 000 nouveaux arrivants. Cependant, rapporté à sa population, le pays n'occupe que la 27e place, soulignant des enjeux spécifiques en matière d'intégration.

Nicolas Pouvremonti revient sur les tendances migratoires mondiales, marquées par une forte progression de l'immigration familiale et humanitaire. Il explique également que la France se distingue par une immigration davantage africaine que la moyenne européenne, avec des taux d'emploi des immigrés inférieurs de 9 points à la moyenne OCDE.

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Alexandre Le Mer s'entretient avec Thérèse Hargot, sexologue et thérapeute de couple, pour discuter des résultats d'une vaste enquête de l'Inserm sur la sexualité des Français.

Ensemble, ils explorent les tendances marquantes révélées par cette étude, notamment la baisse de la fréquence des rapports sexuels au sein des couples, un premier rapport sexuel plus tardif, l'explosion de la consommation de contenus pornographiques et son impact sur la sexualité, ainsi que les changements dans les pratiques contraceptives.

Thérèse Argaud Hargot son expertise et son analyse nuancée sur ces évolutions, mettant en lumière les défis auxquels la société française est confrontée en matière de sexualité. Elle souligne notamment l'importance de poursuivre les efforts de prévention et d'éducation, en particulier auprès des jeunes générations.

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Alexandre Le Mer s'entretient avec André Viard, chargé de mission pour l'Union des villes taurines françaises, à propos de la proposition de loi visant à interdire la corrida et les combats de coqs aux mineurs de moins de 16 ans.

Cette question soulève de vifs débats dans notre pays, comme en témoigne l'échange animé entre les deux interlocuteurs. André Viard défend avec passion la tradition de la corrida, affirmant qu'elle ne présente pas de violence particulière pour les jeunes. Il met en avant la liberté des familles et des collectivités de choisir d'y assister ou non.

À l'inverse, la sénatrice à l'origine de la proposition de loi, Samantha Casbon, estime que ces pratiques sont traumatisantes pour les mineurs. Le sujet est donc loin de faire consensus, et le débat promet d'être riche et animé lorsque le texte sera examiné au Sénat demain.

Au-delà des positions tranchées, cet épisode permet de mieux comprendre les enjeux autour de cette question sensible qui touche aux traditions, à la liberté individuelle et à la protection de l'enfance.

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Dans cet épisode passionnant, Alexandre Le Mer s'entretient avec Jean-Pierre Couteron, addictologue et président de l'association Oppelia, pour faire le point sur les bienfaits du mois sans tabac.

Dès les premiers jours d'arrêt, les fumeurs constatent des améliorations notables de leur respiration, de leur goût et de leur fatigue. Mais les bénéfices vont bien au-delà, comme le révèlent les chiffres de Santé publique France : d'ici 2050, le mois sans tabac permettrait d'éviter plus de 240 000 cas d'infections respiratoires, 210 000 troubles musculosquelettiques et 28 000 cancers liés au tabac. C'est un véritable gain de 107 000 années de vie !

Au-delà de l'aspect sanitaire, l'impact économique est également significatif : pour 1 euro investi, ce sont 7 euros d'économies réalisées sur les dépenses de santé. Une véritable opportunité à saisir, d'autant que le mois sans tabac bénéficie d'un soutien collectif précieux, grâce à l'engagement de l'entourage et des outils mis à disposition par Santé publique France.

Malgré ces résultats probants, Jean-Pierre Couteron regrette le manque de culture de la prévention en France. Néanmoins, il encourage vivement les auditeurs à relever le défi du mois sans tabac, assurant qu'il n'est jamais trop tard pour arrêter et profiter des bienfaits immédiats et à long terme. Une émission riche en informations et en motivation pour se lancer dans cette aventure bénéfique pour la santé !

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Alors que le 106ème anniversaire de l'armistice de 1918 est commémoré, Alexandre Le Mer s'entretient avec Jean-Yves Le Naour, historien spécialiste de la Première Guerre mondiale. Ensemble, ils explorent les enjeux de la transmission de cette mémoire aux générations actuelles, alors que les derniers témoins directs de ce conflit ont disparu.

Le dialogue s'ouvre sur la distinction entre l'armistice et la paix définitive, scellée quelques mois plus tard par le traité de Versailles. L'historien souligne que, malgré l'absence de survivants, la mémoire de la Grande Guerre reste vivace dans la société française, faisant désormais partie intégrante du patrimoine national.

Cependant, il reconnaît que pour les jeunes, cet événement semble appartenir à un passé lointain et déconnecté de leur réalité. C'est là tout le défi de l'enseignement de cette période : comment continuer à transmettre cette mémoire et à en faire un outil pour prévenir de futurs conflits d'une telle ampleur ?

La discussion se penche ensuite sur le rôle controversé du maréchal Pétain, dont la carrière est indissociable de son action durant la Première Guerre mondiale et de sa collaboration avec le régime de Vichy. L'historien explique pourquoi il est difficile de séparer ces deux facettes d'un même homme.

Enfin, Jean-Yves Le Naour s'interroge sur la nécessité de réinventer les commémorations du 11 novembre, qui peinent parfois à mobiliser au-delà des cercles officiels. Cette réflexion souligne l'importance de trouver de nouvelles formes de commémoration, plus à même de toucher les générations actuelles et de maintenir vivace la mémoire de ce conflit qui a marqué le XXe siècle.

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